C'est une de celles que je préfère et les commentaires que j'entends de droite et de gauche me laissent relativement indifférent. Qu'un ami de Brassens,aujourd'hui décédé,n'ait pas apprécié,c'est son droit et il n'en a pas fait un fromage. Qu'un chanteur autrefois à la mode ait dit en substance qu'il ne comprenait pas la chanson n'en change pas la portée. Qu'un rédacteur en chef d'une revue a priori sympathique déverse des propos fielleux sur la chanson démontre à la fois qu'elle touche au but et que,même de gauche(ou se prétendant tel),on a pas forcément tout saisi à la notion de tolérance. Toutes ces anecdotes n'enlève rien au fait que la chanson restera(et nous sommes quelques uns à la faire vivre en la chantant régulièrement). Gamin,j'avais deux grands pères,qui,bien entendu,parlaient de la guerre,qu'ils avaient faite.Ils avaient eux aussi payé un lourd tribut,perdant,frère,soeur et fils. J'ai pourtant le souvenir que ce qu'ils disaient,c'est que toutes ces boucheries n'avaient servi de rien.Brassens,n'a,me semble t-il,pas voulu nous dire autre chose.
Merci Hutin. J'en pense à peu près la même chose... avec une pointe d'indulgenge particulière pour Pierre Louki, l'ami de Brassens "aujourd'hui décédé", par respect pour ce grand bonhomme trop peu connu.
Merci de chanter cette chanson qui n'est certainement pas des plus faciles. J'ai un souvenir ému de l'interprétation de l'ami Goun à Basdorf qui l'avait présentée en disant (en allemand) : "Je suis particulièrement heureux de la chanter ici, car c'est ce que je pense".
2 commentaires:
C'est une de celles que je préfère et les commentaires que j'entends de droite et de gauche me laissent relativement indifférent.
Qu'un ami de Brassens,aujourd'hui décédé,n'ait pas apprécié,c'est son droit et il n'en a pas fait un fromage.
Qu'un chanteur autrefois à la mode ait dit en substance qu'il ne comprenait pas la chanson n'en change pas la portée.
Qu'un rédacteur en chef d'une revue a priori sympathique déverse des propos fielleux sur la chanson démontre à la fois qu'elle touche au but et que,même de gauche(ou se prétendant tel),on a pas forcément tout saisi à la notion de tolérance.
Toutes ces anecdotes n'enlève rien au fait que la chanson restera(et nous sommes quelques uns à la faire vivre en la chantant régulièrement).
Gamin,j'avais deux grands pères,qui,bien entendu,parlaient de la guerre,qu'ils avaient faite.Ils avaient eux aussi payé un lourd tribut,perdant,frère,soeur et fils.
J'ai pourtant le souvenir que ce qu'ils disaient,c'est que toutes ces boucheries n'avaient servi de rien.Brassens,n'a,me semble t-il,pas voulu nous dire autre chose.
Merci Hutin. J'en pense à peu près la même chose... avec une pointe d'indulgenge particulière pour Pierre Louki, l'ami de Brassens "aujourd'hui décédé", par respect pour ce grand bonhomme trop peu connu.
Merci de chanter cette chanson qui n'est certainement pas des plus faciles. J'ai un souvenir ému de l'interprétation de l'ami Goun à Basdorf qui l'avait présentée en disant (en allemand) : "Je suis particulièrement heureux de la chanter ici, car c'est ce que je pense".
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